Le graphique ci-contre met en évidence la décroissance du nombre d'agriculteurs et d'exploitations agricoles dans la région des Quatre Vallées dont Galan fait partie. Il montre qu'en moyenne il y a 2,35 personnes actives par exploitation et qu'une exploitation fait vivre 3,64 personnes. Le document établi par le GVA indique que la population agricole familiale représente 15% de la population totale, la moyenne française étant de 7%, on peut donc considérer que notre région est essentiellement agricole. La population agricole familiale passe de 4 personnes par exploitation en 1970 à 3,1 en 1988. |
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Les >60 ans en 1970 représentent 26,8% et ne sont plus que 18% en 1988; cela est dû au fait que les agriculteurs ont maintenant tendance à prendre leur retraite à 60 ans. | ![]() |
Une courbe de tendance établie d'après des données commençant en 1970 prédit un nombre d'exploitations de 300 environ en l'an 2006. | ![]() |
Le graphique ci-contre montre que : Le nombre d'exploitants agricoles Galanais a baissé de 16,2% pendant ces 8 années. Malgré cela, le nombre de 40 à 49 ans a augmenté de 12,4%, et celui des >65 ans de de 5,7%. |
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Le graphique ci-contre représentant la taille des exploitations montre que les plus petites propriétés (inférieures à 10 ha) ont tendance à disparaître. Elles étaient 1,8 fois moins nombreuses en 1988 qu'en 1970. | ![]() |
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Au total 595 tracteurs en 1988, contre 576 en 2000, mais ils sont plus puissants. |
Pour les vaches laitières, légère diminution en 1988 due à des mesures administratives, quotas et primes de reconversion. Le nombre de vaches nourrices a augmenté en conséquence. | ![]() |
![]() | Les cultures industrielles, tournesol, soja, colza, sont rentables mais n'ont pas l'ampleur qu'elles pourraient avoir du fait des aides officielles octroyées à d'autres cultures, au maïs par exemple qui de plus a le privilège de la tradition. Le tournesol a ses adeptes et serait d'un bon rapport mais il est plutôt délaissé par les cultivateurs traditionalistes. (voir à Richesses de Galan, Vie végétale, ses caractéristiques pleines de mystères). Le soja n'est pas courant dans les Hautes-Pyrénées. Voici comment il se présente en septembre : des gousses de 4 à 6 centimètres, un peu râpeuses à la peau épaisse et dure, les graines ressemblent à de petits flageolets. |
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Le soja au mois de septembre. | Début avril, le colza fleurit, il illumine les champs. |
Le maïs depuis longtemps est largement majoritaire. L'augmentation de production est en grande partie due au développement de l'irrigation. Par une année sèche le rendement de 70 ou 80 quintaux à l'hectare pourra atteindre 120 qx/ha avec irrigation. La production de blé tendre a tendance à diminuer car sa rentabilité est inférieure à celle du maïs. Quant à l'avoine, il ne s'en cultive pratiquement plus car d'une part, son rendement en grain est inférieur à celui des autres céréales, et d'autre part les chevaux qui en raffolent ne sont plus de nos jours aussi nombreux qu'au Second Empire. Le triticale promu par l'INRA dans les années 70, gagne ici du terrain; c'est un hybride de blé et de seigle, riche en protéines, relativement peu exigeant comme sol, résistant aux maladies. |
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Il faut aussi citer le sorgho, cette jolie graminée au beau panache, cousine germaine du maïs qu'elle n'arrive pas à détrôner. | ![]() |
Le sorgho fourrager |
1.1. Les céréales. Comme depuis des années le maïs est largement en tête (+16,1%) du fait des primes octroyées. Sont en baisse le blé tendre (-5,4%) et l'escourgeon (-48,9%). L'avoine n'est presque plus cultivé car "ça ne donne que de la balle ", disent-ils. Le triticale qui n'est pasz pris en compte par ces statistiques est en progression sensible. |
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1.2. Les Oléagineux. Bien que prospères à Galan, ils sont toujours les parents pauvres car ils ne génèrent pas les meilleures primes. Le colza en chute libre semble renaître en 2002, tandis que le tournesol fait une brillante rentrée à Galez. |
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1.3. Les fourrages. Le maïs fourrage, dont on se méfie car l'ensilage n'a pas toujours bonne réputation, gagne lentement mais sûrement du terrain. Les superficies des prairies temporaires sont multipliées par plus de 6 en 12 ans ; cela est dû au fait qu'elles sont souvent une partie de l'assolement triennal. Les prairies permanentes sont trois fois moins nombreuses qu'il y a 12 ans. Leur faible rapport l'explique. |
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![]() * Autres volailles désigne : oies, canards, pintades, pigeons, cailles. |
La superficie totale utilisable (SAU)a baissé de 1,6%. On constate une forte progression de la superficie moyenne d'une propriété : le nombre maximum est passé de 5/20 Ha à 35/50 Ha en 12 ans. | ![]() |