La sécurité à Galan.


"Galan est dans le peloton de tête : un village sans problèmes."

C 'est ce que disait le Chef de Brigade de la Gendarmerie de Galan en 1998, en poste depuis 10 ans. Mais les mœurs évoluent et sans parler d'insécurité notoire à Galan, on décèle en 2002 quelques accrocs inimaginables il y a 10 ans, par exemple la venue de gitans bien décidés à ne pas payer leur loyer, et qui n'hésitent pas à étendre leur activité traditionnelle de diseurs de bonne aventure à celle de perturbateurs nocturnes nettement plus répréhensible.
Mais comme le dit le Chef de Brigade Piquet : "Ce n'est quand même pas Chicago !".

Pour les spécialistes des crimes et délits à travers les âges, un article de 1856 sur les "Vices" du département mentionne :
"Les habitants des Hautes Pyrénées ont en général des passions vives et promptes : certaines dispositions à l'irascibilité, une imagination ardente, une grande sensibilité, une tendance à l'envie et aux jalousies personnelles, un amour-propre mal placé, un esprit de coterie et un caractère obstiné dont le fond vaut mieux que les apparences."
Deux remarques :
- il s'agit des Hautes-Pyrénées et non de Galan,
- les statistiques suivantes apportent un bémol à ces appréciations :
Dans l'année 1852, en cour d'assises des Hautes-Pyrénées, le nombre d'accusés est de 1/11000 habitants alors que la moyenne pour la France est de 1/5043. Sur 100 accusés 18 seulement ont été condamnés dans les Hautes-Pyrénées alors que la moyenne pour la France est de 34%. Des anges...
Les principaux délits jugés en correctionnelle pour l'année 1852 sont par ordre décroissants :
- Contraventions aux lois sur les forêts : 4533 (mais le commentateur affirme "il doit y avoir des vices dans la loi..."),
- chasse et port d'armes : 163,
- vols simples : 160,
- coups et blessures volontaires : 97,
- tromperie sur la nature, la valeur et la quantité de la chose vendue : 48.


Finalement, on se plaît à reconnaître qu'en comparaison, les notes de la période actuelle ne sont peut-être pas si mauvaises !



Merci, gendarme paternel, merci, gendarme avec pitié, qui, me considérant comme un petit enfant, m'avez dit ce jour là :
- "Donnez-moi vos menottes".

Sacha Guitry

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