Saint-Lary Ses pistes, son établissement thermal, son restaurant "Le Garlitz ". |
Baqueira-Beiret Et le Restaurant tout proche "Chez Irène". |
Piau-Engaly | Nistos-Cap Nestes Le ski de fond et le paysage. |
Peyragudes La station qui monte. |
Le surf Partout. |
Val-Louron | Histoire sommaire du ski dans les Pyrénées. Un rapide aperçu. |
Il faut une heure en voiture depuis Galan pour se retrouver sur le parking de l'Armazan situé au pied des pistes de Saint Lary-Le Pla d'Adet, la station N°1 des Pyrénées françaises. Peyragudes est à ¾ d'heure, Piau-Engaly à 1 heure ½ de Galan.
Saint Lary
À l'Office du Tourisme : 37 rue Vncent Mir, tél.: 05 62 39 50 81, fax : 05 62 39 50 06,.
de charmantes hôtesses vous accueillent et vous renseignent. Elles sont incollables, un modèle d'efficacité, et sont équipées de toutes sortes de dépliants, plans des pistes, etc.
Vous pouvez aussi consulter le site Internet de Saint-Lary où ces renseignements figurent et dont voici l'adresse :
Depuis le village, un téléphérique vous amène au Pla d'Adet en 5 minutes. En voiture, depuis la vallée de la Neste, 10 km de montée par une jolie route, déneigée, bien tracée. En passant, observez Soulan - on a peine à croire qu'au milieu du XIXe siècle on exploitait dans cette gorge étroite des mines de manganèse, pour quel usage grands dieux ! et des carrières de marbre - et surtout sa jolie église des Templiers, puis la traversée d'une belle forêt dans la partie terminale.
On aboutit sur le Pla, le plateau, à 1700 mètres d'altitude d'après le panneau, où se trouvent le parking, les hébergements, les commerces, les locaux administratifs de la station. Les premières remontées mécaniques partent du Pla d'Adet et de Soum de Matte qui sont deux des secteurs de la station avec les écoles de ski, les remontées mécaniques et les billeteries, les canons à neige et leurs nombreuses pistes.
Mais il existe deux autres secteurs qui sont Espiaube et le Vallon du Purtet situés au-dessus du Pla d'Adet entre 1900 et 2400 mètres d'altitude en pleine nature sauvage, magnifique que les amateurs et de ski et de dépaysement, inconditionnels, considèrent comme LE domaine skiable de Saint Lary. Le Pla d'Adet et Espiaube sont reliés par pistes et par navettes. Celles-ci amènent les skieurs au pied d'une télécabine moderne et d'un télésiège débrayable à six places reliant Espiaube en quelques minutes. Et là, c'est le Paradis !
Au total 45 pistes totalisant 90 km dans un domaine de 600 ha.
Un plus : L'Établissement Thermal (Tél.: 05 62 40 71 71) situé au village, peut-être le plus moderne du sud-ouest, organise des séances de mises en forme à des heures compatibles avec la pratique du ski. Pendant votre séjour, vous pouvez donc cumuler ski et remise en forme.
Les principales indications thérapeutiques des cures médicalisées d'avril à fin octobre sont :
Les affections des voies respiratoires
D'une vingtaine de kilomètres entre la frontière espagnole et son confluent avec la Neste d'Aure à Arreau. C'est une petite station de ski familiale, idéale pour les débutants et qui, sans avoir la dimension se Saint-Lary ou de Peyragudes, a néanmoins beaucoup d'atouts. Nombreuses promenade dans des paysages de toute beauté, des Églises romanes, certaines ornées de fresques, des tours de guet anciennes, une nature préservée - le projet de ligne électrique qui devait la traverser a été abandonné -, le lac de Génos-Loudenvielle de 34ha.
La plus belle station des Pyrénées aux dires des connaisseurs. Mieux équipée que certaines des plus prestigieuses stations de ski alpines, généralement bien enneigée, accueillante, etc. Le "hic", c'est qu'elle est en Espagne et à 1h¾ de Galan mais la route est jolie et facile : Lannemezan , Montréjeau, Lès à la frontière espagnole, Viella et enfin à gauche Baqueira. A partir de Lès on peut apercevoir des Églises romanes toutes bâties sur le même style, modestes mais belles.
Voilà ce qui vous attend : les sourires du chef et de son épouse. Et quels sourires ! |
Office du Tourisme : 65150 Saint Laurent de Neste. Tél.: 05 62 39 74 34.
A une petite heure de Galan. A Lannemezan, on prend la Nationale 117 vers Montréjeau après 5 km on tourne à droite vers Saint Laurent de Neste, Nestier et Haut-Nistos. La route est étroite dans les derniers 15 kilomètres et fréquentée...
Un domaine skiable de toute beauté, appréciation unanime, vue imprenable sur la chaîne des Pyrénées et sur les vallées en contrebas, avec 40 km de pistes. La nature à l'état pur.
La dénomination officielle du site est "Le Domaine des Dieux", avec un D majuscule à Dieux, s'il vous plaît. Chaque piste a un nom inspiré d'une mythologie plus ou moins indigène ce qui a son charme.
Le surf
Pratiqué dans toutes les stations, le surf connaît un rapide développement, cousin lointain du skateboard auquel il a emprunté des figures. Il pose quelquefois des problèmes sur les pistes car des surfeurs peu expérimentés se lancent mélangés aux skieurs et peuvent causer des accidents. Vous en trouverez en location dans tous les bons magasins et des moniteurs spécialistes du surf l'enseignent dans toutes les stations.
On pourrait presque remonter au déluge : il y a trois ou quatre mille ans, les Scandinaves utilisent le patin à neige, l'ancêtre. Par un raccourci tout schuss, nous voilà au XVIIe siècle où l'auteur de théâtre Regnard écrit "Un voyage en Laponie" publié 49 ans après sa mort et qui ne semble pas avoir laissé de traces impérissables. Des "skis" utilitaires, sortes de patins, existaient dans les régions enneigées. On dit que des armées scandinaves étaient équipées de skis dès le XVe siècle. Le ski de sport daterait de 1843, année où se déroula une course de ski de fond à Troms. Les skis d'abord très longs, près de 3 mètres se raccourcirent à 1m80 et les compétitions s'organisent. En Bavière a lieu en 1893 une course féminine sur une dénivellation de 400 mètres. Dans les Pyrénées, on cite Henri Sallenave (1882-1953), Falisse, Donnay, Cintrat, Robach qui se font connaître au début du siècle par de véritables exploits : descente à ski Pic du Ger, du Vignemale en 1904, du Néthou, du Pic de Midi de Bigorre. En 1907 Ledormeur franchit le Tourmalet. Les Ski-clubs prennent naissance à Tarbes, Toulouse, Bagnères et Falisse se lance dans la fabrication de skis à Pau dont le prix varie avec la longueur... Des concours s'organisent, en février 1908 concours de ski de fond à Payolle, en 1911 des championnats et à la veille de la guerre de 1914, on peut parler d'engouement pour le ski, les amateurs sont de plus en plus nombreux.
Fait inattendu, le ski devient un atout économique. Sur l'instigation de Jean-Raoul Paul, Directeur de la Compagnie des Chemins de fer du Midi, les stations de Super-Bagnères et de Font-Romeu sont créées. Dans les années 30, Urbain Cazaux, conscient lui aussi de l'intérêt du ski pour l'économie locale, se fait l'ardent promoteur de ce sport. A partir des années 50, Vincent Mir à Saint Lary pressentant une baisse de régime de l'économie locale due au fait qu'on ne construirait plus autant de barrages lance le Pla d'Adet. A partir des années 60 naissent ou se développent de nombreuses stations : Peyresourde-Les Agudes, Aragnouet, Gavarnie, Cauterets, Luz-Ardiden Hautacam, Barèges, La Mongie, Piau-Engaly, Val Louron. Le ski de fond se développe, à Payolle en particulier, puis à Nistos-Cap Nestès. Il faut citer quelques grandes figures du ski Pyrénéen : François Vignole plusieurs fois champion, Isabelle Mir, Annie Famose et les frères Jeandel spécialistes du ski de fond.
Quel avenir ? Un point de vue exprimé en 1910.
[Extrait de la Revue des Pyrénées, tome XXII, 1er trimestre 1910, pages 329 à 331.]
... Cet hiver si morose, si triste, si redoutable pour les montagnards est depuis quelques années entrecoupé et agrémenté de ce qu'on appelle "les sports d'hiver", dont le toboggan et le ski sont les plus fameux.
L'hiver qui vient de finir a été, à cet égard, plus fertile encore que les précédents en ces sortes de distractions... Le ski a donc droit de cité dans nos Pyrénées. Et en son honneur, tout le monde s'est mis à l'uvre : nos sociétés d'excursionnistes, les premières, ont veillé à l'organisation générale; la Compagnie du Midi a accordé des trains spéciaux, les municipalités Pyrénéennes ont multiplié les gracieusetés et les prévenances; le gouvernement lui-même a tenu à patronner officiellement ces réunions et à encourager ces efforts individuels. Il s'est fait représenter dans le traditionnel banquet qui a clôturé les fêtes. Enfin, par la présence d'officiers étrangers, suédois, italiens, etc., les fêtes pyrénéistes ont pris l'allure de réunions internationales, aux effusions amicales, aux toasts affectueux.
Que penser de tout cela ? Quel avenir est réservé à ces sports d'hiver ? La lecture des comptes-rendus de cet hiver a pu remplir d'aise et d'enthousiasme le plus pacifique et le moins intrépide bourgeois... Sauf les skieurs de profession et, n'iront à elle [la montagne] que des personnes de constitution robuste et de solide poitrine (ce sera la clientèle opposée à celle de la belle saison !), tous ceux qui pourront braver les intempéries et supporter les morsures de la neige !... Je mets la meilleure grâce à reconnaître que le ski a ses charmes, son mérite et même son profit. C'est pour notre jeunesse pyrénéenne un source de plus d'énergie physique et de saine distraction, pour quelques-unes de nos stations un élément de profit qui peut devenir estimable, et enfin (d'après l'avis d'hommes compétents) il pourrait être encore, pour les plus lestes de nos montagnards, un mode de communication utile et pratique. Faisons donc des vux pour que les sports d'hiver se développent dans les Hautes-Pyrénées !
Et le vu a été exaucé !
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